
Agrégat
Il y a une danseuse, un bloc de post-it jaune et un feutre, un espace vide éclairé de plein feu.
L’interprète, Thusnelda Mercy, vient composer devant nous son arbre généalogique.
Sur chaque post-it, elle place un vivant ou un aïeul… dit son nom, son métier, une annecdote…
Il y a ces gens proches, ces méconnus, ces indédisirables…
Ceux dont on a oublié le nom ou le prénom.
La pièce part de ce constat simple selon lequel nous héritons des forces et des faiblesses de nos ancêtres.
A partir des travaux des psychanalistes qui ont introduit la notion de psychogénéalogie comme Habram Torok, Anne Ancelin Shuteznberger ou encore Didier Dumas, nous nous amusons à déployer une histoire famillale.
La pièce s’adresse directement au public. L’enjeu de ce projet est de faire raisonner en chacun ce qui nous constitue tous, une histoire familliale avec ses forces qui nous guident de manière plus ou moins consciente ou inconsciente.
« Il me semblait important pour ce solo de choisir un interprète qui ait une histoire particuliaire avec la transmission familiale ; afin qu’il ou elle puisse s’emparer pleinement du sujet et des enjeux intérieurs qu’il pointe.
C’est ainsi que j’ai demandé à Thusnelda Mercy de danser cette pièce en nous partageant son histoire. Elle danse aujourd’hui au Tanztheater Wuppertal Pina Bausch où elle a grandit, ses deux parents étant danseurs au sein de la compagnie. Sa danse est empreinte à la fois de cet héritage fort et de son désir de poursuivre sur cette voie. »
Chorégraphie : Lucas Manganelli
Interprète : Thusnelda Mercy
Auteur dramaturge : David Wahl
Collaborateur artistique : Thomas Gonzalez
Création musicale : Hugo Oudin
Production : Association Taé i
Coproduction Les Indépendances.
Avec le soutien de La Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolabs.
Remerciement au Forum – Scène conventionnée de Blanc-Mesnil.
Crédit photographique : Laurent Ciarabelli